31 décembre 2005

Vers les orthodoxes...
Paul VI le 20 septembre 1963 écrivant au patriarche Athénagoras citait Philipiens 3, une parole que le patriarche reprendra dans un texte décisif à Noël 1965 (2 Co 5,18) : "ce qui était vieilli a disparu, voici que du neuf à ressurgi" (1)
Je crois que dans cette intuition doit reposer nos efforts. Certes cela reste périlleux, car nous sommes dépendants de nos évolutions respectives, de la construction de nos traditions qui constituent notre propre unité, et en même temps, il subsiste au delà, une unité plus grande, que nous partagions au temps des Pères de l'Eglise et avec laquelle nous devons faire du neuf. Cela passe bien sûr par une purification de notre mémoire et un pardon véritable et partagé. Comme un vieux couple qui partage la même origine de désir, mais qui doit secouer tout ce qui masque leur élan initial.
(1) d'après Joseph Ratzinger, ibid p. 229 à 232

A méditer...

30/12/2005 13:49:48 [Chemins de lecture...] [klod]

V?ux catholiques 2006 aux médias français :
que les télévisons, les radios et les journaux soient un peu plus « pointus » sur l?actualité religieuse !

Source [Patrice de Plunkett : le Blog]
Sainte famille
RIEN N'EST IMPOSSIBLE À DIEU...

Marie et Joseph ont été éprouvés dans leur foi. Marie, à l?annonce faite par Gabriel, se demande « comment cela va-t-il se faire », elle est comme dépassé par l?événement. Joseph, perplexe de la voir enceinte, avait imaginé autrement son avenir? Tous deux errant à Bethléem, fuyant en Égypte.
L?expérience d?Abraham et de Sara est aussi une expérience de foi. Abraham s?en remet à Dieu, malgré l?invraisemblable de la situation. Il eut foi dans le Seigneur. Il lui fait confiance, sans autres preuves. Sara, sa femme, a passé par la même épreuve. Il lui est même arrivé de rire de la belle promesse. Mais le Seigneur intervint en sa faveur. Elle enfanta un fils dans sa vieillesse. Car rien n?est impossible à Dieu. Ce « rien n?est impossible » devient aussi le centre de la vie de Marie et de Joseph.
Nos familles aussi sont éprouvées c?est temps-ci. D?après les statistiques, c?est une famille sur deux qui vit une séparation. L?autre jour, je demande à un enfant où est-ce qu?il va passer les fêtes. Sa réponse : « chez ma mère à Noël et chez mon père au jour de l?an. » Il ne s?en plaignait pas, il n?avait pas l?air triste. Mais j?ai compris qu?il n?était jamais vraiment « chez lui ». Il n?y a pas si longtemps, mon neveu a demandé à ma s?ur : « est-ce qu?un jour il y aura un autre homme dans ton lit maman ? » Le plus beau cadeau pour un enfant, il me semble, c?est de voir ses parents amoureux.
Jean-Paul II écrivait, à ce propos : « La famille constitue le fondement sur
lequel toutes les communautés plus amples sont construites. Que chaque
famille soit une ?vraie Église domestique?, une communauté où le Seigneur Jésus occupe la place centrale. » C?est une approche familiale que la paroisse à besoin. L?avenir de notre communauté devra passer par les familles.
Croyons-nous encore que Dieu peut tout ? Osons-nous lui offrir nos familles et nos enfants ? Comme Marie et Joseph, comme Sara et Abraham, Dieu nous invite à lui faire confiance et à construire notre vie sur sa Parole qui rend possible même ce qui nous apparaît impossible.

Source 30/12/2005 13:36:58 [Homélies et réflexions de l'abbé Richard Depairon] [Abbé Richard Depairon]