06 décembre 2005

Eglise - Amour et silence - Yvelines

Un nouveau site web pour les jeunes catholiques dans les Yvelines

Un an près la grande démarche synodale qui a mobilisé en 2003-2004 plus de 110 groupes de jeunes à travers les Yvelines, le diocèse de Versailles lance un nouveau site web pour la pastorale des jeunes.

La vie spirituelle...

Un extrait d'Amour et Silence, écrit par un Chartreux, un livre lumineux, tout en restant simple et concis, pour progresser, voire débuter, dans une vie spirituelle qui se veut un don total de soi-même. Pour le cardinal Journet, qui a préfacé l'ouvrage, "il ya dans ces pages comme une limpidité d'Evangile."

"(...) la vie spirituelle est une vie d'enfance, qui est à la fois trop petite pour l'orgueil et trop dépouillée pour les sens.

Notre Seigneur nous dit dans son Evangile que le chemin du salut est malaisé, il nous invite à entrer par la porte étroite, mais il nous dit aussi que son joug est suave et son fardeau léger. Il est bon de méditer à la fois ces deux vérités et de voir en quel sens elles ne s'opposent pas."

Un Chartreux, Amour et Silence

(Editions du Seuil, disponible en livre poche, collection livre de vie)

Il viendra, le jour du Seigneur

Tiré du livre d'Isaïe, chapitre 29, versets 17 à 24 :

Liturgie

Pour J. Ratzinger, l'Eglise "devient Eglise par la liturgie, par laquelle elle entre dans la prière de Jésus-Christ et se situe ainsi avec lui dans la sphère du Saint Esprit et par là au Père. Elle devient Eglise par l'adoration et l'adoration du point de vue du Christ et trinitaire. Ceci est proprement son nerf vital sans lequel le courant de vie s'arrête en elle. Là se réalise un échange : seule l'association réelle des particuliers à la prière peut donner une âme à la liturgie, au service communautaire de Dieu. Et seul celui-ci, grâce à son efficience propre, peut porter la prière des individus et leur donner force.(1)
Ce texte est à méditer et à reméditer à l'aune des développements déjà donnés dans ce blog notamment "eucharistie morne plaine"... La liturgie est essentielle mais à condition que la communauté lui consacre l'énergie suffisante pour qu'elle ne devienne pas, à force d'automatismes irréfléchis, un lieu de conformité, de panurgisme, d'obéissance social... On est tous coupables, si c'est devenu un état de fait. Et moi le premier... Et c'est pourquoi, je continue à plaider pour une humanisation de nos assemblées, qui ne soit pas lieu de cohabitation pacifique mais de communion vivante et partagée. Le rôle du prêtre y est essentiel, non pas forcément pour présider mais pour vérifier, stimuler, réveiller cette communion, au lieu, comme je le vois parfois, de réciter son rôle... La critique est certes facile. Mais sur ce plan, nous sommes tous co-responsables et si le prêtre est faible, c'est souvent parce que nous fidèles nous sommes incapables d'en faire plus.
(1) d'après J. Ratzinger, ibid p. 144